Dans de nombreux compresseurs, la présence d’huile (notamment dans les compresseurs à vis) nécessite l’utilisation d’un élément pour séparer l’huile de l’eau. En effet, dans la création de l’air comprimé avec des compresseurs à mécanismes lubrifiés des condensats avec des traces d’huile sont créés. Dans un souci de protection de l’environnement, il est important d’épurer ces condensats et de récupérer l’huile.
Le rôle d’un élément pour séparer l’huile de l’eau dans le système est crucial. En effet, le séparateur d’huile/eau permet d’éviter le rejet dans les eaux usées d’huile en tout genre.
Comme son nom l’indique, le séparateur huile/eau est un élément qui permet de dissocier l’huile de l’eau grâce à de nombreux filtres. C’est cette action que l’on appelle traitement des condensats.
Il existe toute une famille de séparateurs avec de très nombreuses applications. On les retrouve dans de nombreux secteurs d’activités comme le traitement des eaux usées, le bâtiment, l’agroalimentaire ou les domaines miniers.
Le rôle du séparateur huile/eau est crucial dans la protection de l’environnement, mais aussi et surtout dans le respect de la réglementation en matière de rejet de déchets et de traitement des condensats.
Dans les systèmes d’air comprimé, de l’huile s’incorpore dans l’air et elle doit être éliminée. La présence d’un élément permettant la séparation huile/eau génère un condensat plus pur et moins polluant pour les eaux usées.
L’huile, lorsqu’elle se retrouve dans l’eau, se propage très rapidement et contamine un grand volume de liquide en peu de temps. Chacun a déjà vu comment l’huile se répand sur l’eau sur une surface volumineuse.
Les conséquences d’une pollution de l’eau avec de l’huile, quelle qu’elle soit sont désastreuses. En effet, la présence d’huile sur l’eau perturbe les échanges d’oxygène avec les organismes présents dans celle-ci. Les végétaux et les animaux risquent d’être intoxiqués. De plus, l’huile perturbe également les qualités de la peau ou des plumes de ces bêtes.
Donc, la suppression des huiles de l’eau est cruciale pour la planète. C’est une des raisons pour laquelle le traitement des condensats d’un compresseur doit être effectué. De plus, dans de nombreuses régions, le traitement des condensats est une obligation légale.
À la vue des différents programmes présentés par les gouvernants, cette tâche devrait être encore plus stricte. Le risque de ne pas le faire est de s’exposer à des sanctions parfois très onéreuses.
Bien que l’huile et l’eau ne se mélangent pas, extraire cette première peut être difficile surtout si le matériel n’est pas approprié. L’huile stagne à la surface et parait facile à récupérer, mais ce n’est pas aussi simple dans un compresseur. En effet, pour limiter la pollution des règles de rejets existent et il faut que les systèmes d’air comprimé répondent à ces dernières. Pour ce faire, un système de traitement de l’air et de captation de l’huile doit être mis en place. C’est le rôle du séparateur huile/eau.
Généralement, il peut éliminer plus de 99 % de l’huile l’air induite par la présence de lubrifiant dans les compresseurs d’air et présente dans.
Quel que soit la marque ou le modèle de séparateur huile/eau, le fonctionnement demeure le même. Il repose sur un système de filtration par étape, mais également sur le processus d’adsorption. Cette dernière correspond au phénomène de dépose de l’huile sur une surface, car sa densité est moins importante que celle de l’eau. Généralement, les séparateurs huile/eau proposent deux à trois étapes. Cela dépend du processus de filtration privilégié, de la taille du séprateur et du taux de rejet de particule d’huile dans les eaux usées.
Dans un premier temps, les condensats sont conduits avec la pression dans le séparateur huile/eau. Ils s’écoulent dans un premier filtre (ou préfiltre). À cette étape, un évent de décompression limite les désordres dans la retenue du séparateur et permet à la gravité d’effectuer la première séparation des deux liquides.
Ces filtres qui permettent de retenir principalement l’huile en laissant passer l’eau sont fabriqués avec des fibres de polypropylène. Ces dernières ont la propriété de capter l’huile et non l’eau. Les particules d’huile adhèrent à la surface de ces filtres « oléophiles » et s’accumulent. Elles alourdissent le filtre qui a tendance à s’enfoncer au fur et à mesure de sa durée de vie. En effet, au début, le filtre se maintient à la surface puis avec l’accumulation de particule d’huile disparait jusqu’au fond.
Ces deux étapes de filtrations sont généralement associées dans un séparateur huile/eau. Parfois même, il n’existe pas de troisième étape en fonction de la qualité de filtration souhaitée. Classiquement, ce sont des filtres composés de charbon actif pour permettre de finir de purifier et de nettoyer les condensats. Il arrive que ces filtres soient en argile organique, surtout avec la présence d’émulsions fortes. Le nombre d’étapes dépend généralement de la taille du séparateur huile/eau qui propose une ou deux filtrations successives pour obtenir un condensat respectant les normes en vigueur.
Avant l’évacuation du condensat, l’huile a été éliminée. Généralement, la filtration ôte jusqu’à 99,5 % de l’huile présente. Par exemple, pour un air à 20 °C comportant 2 g/m3 d’huile, il en ressortira du séparateur huile/eau, un air purifié avec seulement 2 mg/m3 d’huile. Ainsi, l’eau à évacuer respecte les normes et peut être renvoyée dans les réseaux d’eaux usées avec une infime part d’huile.
Le séparateur huile/eau apporte la solution pour respecter les normes, éviter les sanctions et protéger l’environnement et la planète. C’est donc un élément qu’il ne faut surtout pas négliger dans son réseau d’air comprimé.
